Travaux de toiture, 2ème et 3ème jours

Publié le par Mayar

2ème jour

J'étais absent le matin. Pendant ce temps, le pan nord du grand toit a été découvert, et la cheminée centrale enlevée. Et puis 2 bouts de chevrons changés. Et aussi le film pare-pluie mis en place. Et ... Ah non, c'est tout!

L'après-midi, pose du pare-pluie rigide. Agepan UDP27  de son petit nom. Parait que ça glisse moins que l'isoroof. Dès qu'il y a un peu de poussière dessus, ça glisse sacrément. Faut aussi faire gaffe à bien mettre les pieds au dessus des chevrons, sinon ça casse (argh!). La mésaventure est arrivée à l'artisan. Heureusement, la plaque venait juste d'être mise en place et fut facile à changer.

La pose de l'agepan est chiante. TRES chiante. Les languettes sont droites (l'isoroof est biseauté, par comparaison). C'est de la laine de bois compressée genre isorel mou. Donc quand une languette a un tant soit peu morflée au transport, elle est boursoufflée et ça rentre pas. Ou encore plus chiant: ça rentre en s'éclatant et fait une bourre qui empèche de bien serrer les plaques les unes contre les autres. La pose se fait en encanillant une plaque en diagonale vis à vis de ses copines du dessous et du dessus, de façon à ce que la plaque soit bien acollée à sa copine de droite. En effet, c'est plus facile de serrer une plaque vers le bas (en la faisant glisser sur son petit côté) que serrer vers la droite. Avant ça, il faut avoir mis un petit filet de colle-mastic dans le coin supérieur des languettes mâles. Pavatex a fait de jolis schémas dans ses docs pour expliquer ça.

Après ça, mise en place des paires de chevrons des pignons. C'est un peu acrobatique. J'ai regardé de loin (gloups). Petite surprise: les nez des fausses pannes (intermédiaire et sablière) sont plus bas que le plan du toit. Les gars ont donc du démonter le 1er chevron posé avant de mettre des cales.

Mise en place de la nouvelle volige (on s'est fait suer pour la peinture, mais ça valait le coup: c'est bôoooo), et des bandeaux côté goutière.

Pendant ce temps, le chef a pris les cotes des nez de panne abimés (côté ouest) et raboté en biais. Pas con, j'y aurais jamais pensé!

Il commence à pleuviner, on remballe tout avant que ça devienne glissant. Fin de la journée.

Vu de dessus, les murs sont sacrément épais. C'est une chose de le savoir, ça reste impressionant à voir.

3ème jour

Contre-lattes, petits bouts supplémentaires sur et sous le pare-pluie souple pour réduire au mini nécessaire la partie ou le film est en l'air. Il y a quasiment l'épaisseur du mur entre la dernière volige et le premier panneau, ceci explique cela.

Gros calculs en 2 dimensions pour les tuiles. En effet, il n'y aura pas de zingage pour "finir" les pignons, mais des tuiles de rives. C'est + cher, mais + joli et je pense + étanche que les zingueries en bordure de pignon (comme il y avait avant) quand un toit vieillit.

Au passage, trou et lattage supplémentaire avant pose de la lucarne. Mise en place des tuiles de rives, et voilà! Les chatières seront posées plus tard.

Pendant ce temps, votre serviteur ponce et gratte la vieille peinture écaillée et néanmoins très dure sur les anciens chevrons. C'est moyennement accessible. Long et besogneux. Demain, je teste à l'orbitale en sus de la ponceuse à bande qui ne permet que de faire 1/2 de la surface apparente du chevron.

Ensuite, on a détuilé le 2e pan et viré la zinguerie. La météo dit qu'il ne devrait pas pleuvoir cette nuit.

Après que les gars aient remballé, j'ai continué un peu à poncer/gratter puis traiter les chevrons mis au propre. Hier soir, après discussion, on a décidé de faire un toit bicolore vu de dessous. M'enfin, tant que j'ai pas commencé à peindre, on a le temps de changer d'avis!

Publié dans Maison

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M
Le serviteur avaient des couleurs: rougeurs et dessèchement de la peau dû aux poussières de peintures et de bois.
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